Historique
>>de 1912 à
1959La
construction
Le
parcours
>>cartes
>>les
bâtiments
>>les
ouvrages d'art
>>les prises
d'eau
Le
matériel
>>locomotive à
vapeur Piguet 030-T
>>autorails De
Dion
>>autorails
Billard
>>wagons voyageurs
et fret
Téléchargements
>>fonts
d'écrans
>>skins Winamp/Xmms
>>add-on pour
Microsoft Train Simulator
Liens
Contact
|
>Historique > de 1912 à 1959
La ligne est
complètement achevée le 1er août 1913. Elle
est inaugurée en grande pompe avec la visite du
président Poincaré -hé oui !- qui emprunte la
section Soursac-Lapleau. L'exploitation
commence alors de manière classique : un train
tôt le matin, un autre en milieu de journée et
un dernier le soir. Bien que la population soit
particulièrement satisfaite de ce
désenclavement, on est loin du TGV, les trains
ne dépassent pas les 15 km.h-1, ce qui place
Ussel à plus de 8 heures de trajet de Tulle (101
km), avec un confort tout relatif, en particlier
au niveau du chauffage l'hiver. Et dès les
premiers mois, la compagnie est déjà
déficitaire.
On arrive rapidement à la guerre de 14, et
ces effets habituels : dégradation du matériel
et de la voie par manque de personnel. Seules les
gares, gérées majoritairement par des femmes en
pâtissent moins.
A la fin de la
guerre, le déficit est délirant,
aggravé par une terrible inflation. Les
dépenses, particulièrement en charbon
dont la consommation est importante,
compte tenu du relief obligent à
envisager d'autres solutions pour le
transport voyageur. On décide donc
l'achat de deux autorails Saurer ainsi
que d'un autorail Tartary qui tient lieu
de navette entre Le Mortier et La
Roche-Canillac. |
|
|
Quelques
améliorations sont également apportées comme
la conversion d'un wagon à boggies en wagon
mixte et l'aménagement de deux wagons couverts
en wagons boucherie. A la fin des années 20, on
compte deux allers-retour quotidiens sur
l'ensemble de la ligne. |
|
Les
années 30 se caractérisent par l'avènement de
l'autocar, qui fait bien du mal à un train qui
n'avait pas besoin qu'on jette ce genre de peau
de banane sous ses roues. Le transport voyageurs
de la section Ussel-Neuvic est donc assurée par
un autocar Renault. Peu avant la seconde
Guerre Mondiale, la navette Le Mortier-La
Roche-Canillac est supprimée.
|
La guerre, paradoxalement
est une période de répit pour le train. En
effet, par manque d'essence autocars et autres
automobiles sont inutilisables, aussi le tramway
enregistre-t-il un afflux de passagers, d'autant
que la ligne, majoritairement sous contrôle de
la résistance ne subit aucun sabotage. Malheureusement
au sortir de la guerre, le matériel est très
fatigué et surtout hors-d'âge. Le département
(rappelons-le propriétaire de la ligne) décide
la location de deux autorails de De Dion ML au
POC. Même encore, les performances ne sont pas
fracassantes : on ne dépasse pas les 25 km.h-1.
Peu avant 1950, la ligne connait deux
modifications suites à des travaux
hydroélectriques : création d'un barrage sur la
Triouzoune près de Neuvic et d'un autre sur le
Doustre près de Marcillac qui entraine la
création d'un pont métallique de 200m de long.
Les choses se gâtent encore en ce
début des années 50 avec la fermeture totale de
la portion Ussel-Neuvic. En 1954, les TC
récupèrent quatres vieux De Dion ML du POC. Il
n'y aura plus juqu'à la fermeture que deux
allers-retour quotidiens pour le service
voyageur. Pour faire -encore !- des économies,
les TC achètent en 1957 deux autorail Billard
-de 3ème main !- qui fonctionnent au gazole.
Qant au traffic, il s'améliore quelque peu. Mais
le déficit est toujours là, et si les débats
étaient animés au Conseil Général pour son
instauration à peine, un demi-siècle plus tôt,
cette fois tous sont uninimes pour voter sa
suppression le 3 décembre 1958 par 19 voix
contre 2 et une abstention.
Le 31 décembre 1959, le petit train
siffle dans la nuit ; c'est son dernier voyage...
|
|
|